jeudi 10 mai 2018

France : JUSTICE POUR NAOMI !!!






Adressée à Ministère de la Justice, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Procureur de la République de Strasbourg
Justice pour #Naomi
Pétition de Johanna A
Paris, France
 55 809 
Signataires
Cette histoire terriblement choquante se passe en France, précisément à Strasbourg. Je ne suis pas de la famille mais ne peux me résoudre à rester les bras croisés.

Le 29 Décembre 2017, le Samu 67 n'a clairement pas répondu à sa mission de protection de la population et ce jour là, Naomi Lusungu-Miezi Musenga, a perdu la vie. Elle avait seulement 22 ans et était maman d’une petite fille qui fêtera ses 2 ans cet été.

Le 29 Décembre 2017 à Strasbourg vers 11H, Naomi est prise de très fortes douleurs au ventre. A bout de force, elle appelle le SAMU de Strasbourg qui ne prendra jamais au sérieux son appel à l'aide. Écoutez l’enregistrement de son échange avec le SAMU de Strasbourg et jugez par vous même, ça fait froid dans le dos.

Les deux opératrices présentes ce jour là vont purement et simplement l'abandonner à son triste sort, causant quelques heures plus tard son décès. Dans l’enregistrement de son appel diffusé par le site d'info local Heb'di, on les entend très distinctement répondre par des moqueries et une certaine hostilité envers Naomi. Un manque d’empathie et une méchanceté assez étonnants pour des opératrices censées venir en aide à tous les concitoyens.

« La dame que j’ai au bout du fil, elle a appelé la police », soupire une 1ère opératrice. « C’est parce qu’elle a la grippe, c’est ça ? », répond l’autre. « Elle m’a dit qu’elle va mourir. Et ça s’entend, qu’elle va mourir. » Des rires gras ponctuent la discussion. Au bout du fil, une autre voix, exsangue, peine à mettre des mots sur sa douleur. Naomi Musenga, une jeune Strasbourgeoise, tente de décrire ses maux. « Si vous ne me dites pas ce qu’il se passe, je raccroche », la tance l’opératrice du SAMU d’une voix agacée. « J’ai très mal. Je vais mourir » , souffle la jeune femme. « Oui, vous allez mourir un jour, comme tout le monde, O.K. ? Vous appelez SOS Médecins, je ne peux pas le faire à votre place », conclut sèchement son interlocutrice.

La jeune femme de 22 ans arrivera à contacter SOS-Médecins, qui demande… au SAMU d’intervenir ! L'opératrice vient de signer l'arrêt de mort de Naomi.
Après avoir finalement réussi à appeler SOS Médecins au terme de cinq heures d’attente, elle a été transportée à l’hôpital par le SAMU. Elle a fait deux arrêts cardiaques, a été transférée en réanimation et est morte à 17 h 30 le même jour.
Pire, son autopsie du corps n'a été pratiquée que le 3 janvier, soit cent douze heures après la mort de la jeune femme (5 jours), sur un corps « en état de putréfaction avancée ».

Aujourd'hui, la famille de Naomi souhaite connaître les réelles causes du décès et savoir si une intervention directe du SAMU aurait pu sauver Naomi. Une enquête a été ouverte il y a quelques jours du côté des Hôpitaux de Strasbourg, soit 5 mois après le décès de la jeune femme.
« Ce n'est pas seulement le problème d'une famille, c'est le problème de tout le monde », pleure sa famille.

Naomi devait fêter son vingt-troisième anniversaire le premier avril. Nous demandons la justice pour elle et sa famille.
Mme la Ministre de la justice, Nicole Belloubet, Il n'est plus possible pour nous, citoyens de vivre avec une justice et une médecine à deux vitesses ! Il n'est plus possible qu'en 2017 de tels faits soient encore actés dans notre République.

À vous, M. Le procureur de la République de Strasbourg, nous réclamons l'ouverture d'une enquête judiciaire et que des peines exemplaires soient appliquées comme vous savez le faire pour des citoyens lambda.

A vous Hôpitaux Universitaire de Strasbourg et Samu 67 Smur de Strasbourg, il reste des professionnels intègres et je les salue, mais ces deux opératrices vous font honte et déshonorent votre profession et doivent subir une sanction exemplaire. Elles doivent être démises de leurs fonctions et répondre de leurs actes sur le champ. Mais le renvoi de ces opératrices ne suffit pas. Il y aussi la non assistance à personne en danger, la complicité des équipes médicales qui se sont tues, et la mort insupportable de Naomi.
Aujourd'hui, leurs mains sont teintées de sang, et ce crime ne peut rester impuni.. Certains membres de votre personnel sont accusés en outre de négligence professionnelle, particulièrement lorsqu’il s’agit de personnes avec des noms à consonance étrangère! Tout cela doit cesser.

Nous demandons justice pour Naomi.
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