samedi 20 janvier 2018

Un magnifique poème de José LE MOIGNE.





TY VAREG




Adossé à la pluie
l’arbre ne compte pas les heures
qui le séparent de l’hiver

*

divisées en esprit
les poutres délimitent
un territoire de mémoire

*

devant la pierre de l'âtre 
la couronne d’épines
dans la chaleur des bûches
et de nos certitudes

*

que cherches-tu vraiment
sinon la fuite bleue des oiseaux d’Amérique
la mouvance brisée de la ligne des toits
la résurgence d’un été

*

Nous fermerons la porte
sur des images closes




















José LE MOIGNE
1981








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