mercredi 3 janvier 2018

Les accents passionnés de Mohammed LABIB (Maroc).



Le poème, qu'on jette au feu, vit pour de bon
Le poème, qu'on écrase, bâtit un nid sur les monts
Le poème, auquel on met un bâillon, plane avec les éperviers
Le poème, qu'on froisse, est suspendu sur le mûrier
Le poème, qu'on emprisonne, est dans les jeux des enfants
Le poème, qu'on diabolise, est la fleur sur les champs
Le poème, qu'on ignore, est enchâssé dans les cœurs
Le poème, qu'on inculpe, purge toutes les douleurs.












Mohammed LABIB.







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