lundi 22 janvier 2018

France : à Paris, une MOBILISATION pour la RÉGULARISATION des ETUDIANT(E)S SANS TITRES DE SÉJOUR.



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MERCREDI 31 JANVIER 2018










de
10H
à
12H













DEVANT 
LE
MINISTÈRE 
DE 
L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR 
ET 
DE 
LA 
RECHERCHE
21 rue de la Montagne-Sainte-Geneviève
75005  Paris
France

Métro Luxembourg.















Nous sommes des centaines d'étudiants et d'étudiantes d’Île de France comme les autres. Nous sommes inscrit-e-s à l'université, nous suivons des cours, participons aux examens. Pourtant, parce que nous ne possédons pas de titre de séjour en règle, nous ne pouvons pas réaliser des stages nécessaires à la validation de nos diplômes. Nous avons des difficultés pour nous loger et travailler. Nous avons toujours peur de révéler notre situation et qu'un simple contrôle dans les transports nous entraîne dans un Centre de Rétention Administratif (CRA) et nous place sous la menace d'une expulsion. Chaque année en France, des centaines d'étudiant-e-s sans papiers sont ainsi enfermé-e-s dans des CRA et plusieurs dizaines sont expulsé-e-s.
Il faut en finir avec ces conditions de vie et d'étude indignes. Nous ne demandons pas un privilège, nous réclamons un droit, celui d'être traité-e-s comme tou-te-s les autres étudiant-e-s, de bénéficier des mêmes droits afin de pouvoir étudier dans les mêmes conditions.

Depuis deux mois, nous nous sommes rassemblé-e-s à trois reprises devant l’antenne de la préfecture de Paris dédiée aux étudiant-e-s étranger-e-s à Cité Universitaire pour lui demander d'accepter les demandes de régularisation des étudiant-e-s concerné-e-s. A Paris 8, Paris 1 et Paris 7 des mobilisations ont commencé tandis qu'ailleurs en France, des mouvements d'occupation associent étudiant-e-s et migrant-e-s comme à Nantes ou Lyon.

Depuis septembre, partout en Île de France, les préfectures se refusent à recevoir les dossiers de demande de régularisation, tout dépôt est jusqu'à ce jour impossible. Cela est l'aboutissement d'une dégradation terrible des conditions d'accueil des étudiant-e-s étranger-e-s depuis 10 ans. Alors que des dépôts collectifs (qui offrent le plus de chance aux étudiant-e-s notamment isolé-e-s) étaient encore acceptés, les étudiant-e-s de L1, L2 et L3 étaient également autorisés à déposer des dossiers. Ce n’est plus le cas depuis novembre 2015.
Aujourd'hui, nous appelons les présidences des universités à soutenir les étudiantes et étudiants inscrit-e-s dans leur établissement et souhaitant déposer une demande de titre de séjour.

Nous demandons aux préfectures d'autoriser n'importe quel-le étudiant-e à déposer une demande de titre de séjour dans le département où il/elle étudie, un groupe d'étudiant-e-s à déposer s'ils le souhaitent une demande collective, et surtout qu'elles s'engagent à ne jamais délivrer d'Obligation à Quitter le Territoire Français (OQTF) en cas de refus.
Nous demandons aux autorités d'en finir avec la traque aux « sans-papiers » qui n'est rien d'autre qu'une chasse aux migrant-e-s et dont sont également victimes les étudiant-e-s. Nous exigeons qu'aucun-e étudiant-e ne puisse être placé-e en CRA ou menacé-e d'expulsion.

Pour cela, nous appelons à une série de mobilisation sur les universités d’Île de France à la rentrée de janvier 2018 pour alerter sur notre situation et mobiliser le plus grand nombre d'étudiant-e-s «sans papiers» et de leur soutien.





TOUT-E-S DEVANT LE MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE LE 31 JANVIER !










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