mercredi 18 octobre 2017

France : les policiers doivent être formés contre le HARCÈLEMENT DE RUE que subissent les FEMMES.



Elles sont des millions à témoigner sur les réseaux sociaux de harcèlement ou de violences sexuelles qu'elles ont subi au travail, dans leur famille ou dans la rue. Et leurs voix pourraient bien faire bouger la loi si vous agissez maintenant pour transformer l'indignation en action.

Victime de harcèlement de rue, Fatima s'est plainte à des policiers qui ont pris cette agression à la légère. "Comment lutter contre les violences contre les femmes si les forces de l'ordre elles-même n'agissent pas ?" s'insurge Fatima qui a lancé une pétition pour demander à ce que les policiers soient formés contre le harcèlement de rue.

Alors que le gouvernement envisage de légiférer sur le harcèlement sexuel, nous avons pensé que vous souhaiteriez soutenir Fatima afin que sa proposition soit ajoutée au projet de loi qui sera présenté très bientôt.

Pour signer la pétition cliquez ici
Adressée à préfecture de police, Anne Hidalgo, Marlène Schiappa, Hélène Bidard
FORMEZ la police contre le harcèlement de rue !

Signez la pétition de Fatima EZZAHRA BENOMAR
Je suis INDIGNÉE ! Ce mardi 13 juin vers 14h50, je sortais de la Mairie de Paris quand, en traversant le parvis de l'Hôtel de ville, un jeune homme s'est approché de moi.

- Bonjour. Tu fais quoi dans la vie ?
- Pardon, on se connaît ?
- Non, justement, c'est pour mieux te connaître.
- Désolée, je ne suis pas intéressée.

Il s'est arrêté, puis, quand je l'ai devancé d'une dizaine de pas, s'est écrié : "Et cette fois-ci, tu baisses ton t-shirt et tu t'habilles autrement !"

J'ai répondu encore plus fort : "Je m'habille comme je veux !"

Il m'a alors hurlé plusieurs insultes dessus, dont "Je baise ta mère !"sous le nez de trois policiers, postés à l'entrée de la Mairie.

Je les ai interpellé afin qu'ils fassent quelque chose. Ils ont éclaté de rire.

Quand le jeune homme a hurlé l'insulte à propos de ma mère, j'ai marché à grands pas vers lui en lui demandant de répéter ce qu'il venait de dire. C'est alors que l'un des policiers m'a intercepté en me disant d'un air sévère : "C'est bon, vous rentrez chez vous maintenant !"

Abasourdie, je lui ai dit qu'ils venaient de prendre en flagrant délit un cas de harcèlement de rue, doublé d'une avalanche d'insultes. Deux d'entre eux ont éclaté de rire en disant quelque chose comme "Ouais, c'est ça, du harcèlement de rue" tandis que face à mon indignation, l'autre m'a hurlé dessus "Eh oh, tu te calmes !"

Je les ai informé que j'étais co-porte-parole d'une association féministe et que je sortais justement d'une réunion avec le Cabinet de Mme Hélène Bidard, Adjointe à la Maire de Paris chargée des questions relatives à l'égalité femmes-hommes. Un peu décontenancés, deux d'entre eux se sont lentement dirigé vers leur camionnette, dont j'ai photographié le numéro d'immatriculation.

À aucun moment ils ne se sont adressé ni n'ont interpellé le harceleur, qui n'a pourtant jamais quitté la place, sinon à la toute fin.

DE QUELLE FORMATION DES PROFESSIONNEL-LES NOUS PARLE-T-ON CONTRE LE HARCÈLEMENT DE RUE ?

Si j'avais été une passante lambda, j'aurai subi à la fois le harcèlement de rue, les injures du harceleur et une seconde humiliation de la part de la police qui est censée me protéger, et serais rentrée chez moi, tête baissée.

Par ailleurs, le conseil de la Mairie de Paris, Mairie face à laquelle s'est déroulée toute la scène, sans doute filmée vu le prestige du lieu,s'est récemment repositionnée contre le harcèlement de rue, ainsi que la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Mme Marlène Schiappa.

Je leur demande qu'on puisse retrouver ces policiers grâce aux photos et aux informations dont je dispose (lieu, horaire, numéro d'immatriculation de leur véhicule), les sanctionner ou au moins les sensibiliser afin qu'ils se comportent différemment et surtout qu'ils soient informés , car ils avaient vraiment l'air de ne trouver rien de répréhensible dans toute cette scène... si ce n'est ma réaction !
Signez la pétition de Fatima EZZAHRA BENOMAR













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