dimanche 12 février 2017

Claude Sterlin ROZEMA.

les oiseaux mauves 
aux ailes du temps
font leur dernier envol 
sur la terrasse liquide 
tel le bruit lent d'une étoile 
buveuse d'océan
filant pour mordre l'infini


(...)


ils partent cueillir le cri de l'eau furtive 
là où le chemin est plus long
pour sculpter les taches de la nuit


(...)


la finitude toujours la même
d'où sort goudronné l'œuf de la lune 
qui s'étire 
couvé sous de vieilles promesses


(...)





















Claude Sterlin ROZEMA
12 Février 2017


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire