dimanche 11 septembre 2016

Un très beau poème de François TEYSSANDIER (France).

On croirait que les pierres
Parlent doucement à l'herbe

Et que les insectes se réfugient
Dans l'oreille de la terre

Pour creuser des labyrinthes
Jusqu'au cœur de la matière

On croirait que l'herbe haute
Doucement se courbe vers tes pieds nus

Sous le poids pourtant
De plus en plus léger du soleil






François TEYSSANDIER.


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