samedi 30 juillet 2016

U.S : Stop the "Blue Lives Matter" Law !

FOP is trying to end the Movement 
for Black Lives


Stop the Fraternal Order of Police






























Dear friend,

A week ago, I was chained to the door of the Fraternal Order of Police for 13 hours with Movement for Black Lives activist in unison with protesters across the country to expose the FOP for who they are: the most dangerous fraternities in America.1The Fraternal Order of Police is one of the driving forces behind the cynical and divisive legislation known as "Blue Lives Matter" -a bill threatening the movement to hold police accountable.
From its name to the legislative details, Blue Lives Matter laws are intended to antagonize and discredit efforts for racial justice and police accountability by dividing the American people with a fallacious choice between protecting Black lives or police officers.


Underneath the mask of lies, Blue Lives Matter distracts from real solutions that will keep police and communities safe - like civilian review boards, ending racial profiling, and investing into community oriented policing solutions. Instead of protecting law enforcement, Blue Lives Matter bills silence the movement to hold police accountable.
There are  state and federal legislative push for Blue Lives Matter bills. The federal is called the Back the Blue Act and has the backing of GOP leadership, but both federal and state laws are fundamentally the same. They group the occupation of the police officer with historically oppressed identity groups in order to classify any harm inflicted onto police officers as a hate crime.2 Here’s the problem: being a police officer is an occupation, not an identity.3 This is a slap in the face to the decades of fighting advocates have done to procure hate crime protections for marginalized groups, and as we’ve seen in recent protests, police are known to embellish their claims of confrontation with Black folks.
Activists have already faced constant backlash from law enforcement --government surveillance, excessive jail time, tear gassing, and being physically beaten by police. In the hands of local law enforcement, these new laws could mean more trumped up charges and longer sentences for protesters.
The FOP spends hundreds of thousands of dollars to promote its dangerous agenda. This is why on Wednesday activists in DC, Oakland, New York, and Chicago blockaded the entrances to police union offices --including the FOP's national legislative office that I was chained to on Capitol Hill, to halt their legislative agenda for the day. We succeeded and held them off for a day, but it will take all of us to stop them for good. Will you stand with us ?


Until Justice is Real, 


Enchanta 






References :


"Why the Movement for Black Lives is Shutting Down DC and NYC Police Union Headquarters," Mic 07.20.2016


"The Blue Lives Matter Bill is Bullshit," MTV News 05.26.2016 


"Louisiana will pass 'Blue Lives Matter' bill classifying police attacks as hate crimes," NY Daily News 05.21.2016 






ColorOfChange is building a movement to elevate the voices of Black folks and our allies, and win real social and political change. Help keep our movement strong.

Un fort beau texte de Claude Sterlin ROZEMA, poète d'Haïti.

nous grandissons avec le chaos enthousiaste que portent le long tiret 
et le point d'exclamation mélancolique se fixant entre l'âme et le corps 
autour de nous la lune se mire sur la joue de la rose au chant d'un hibou étrange qui parait 
si fatigué à écouter sur la rive basse le tonnerre dans un ciel loin tournant encore
comme les roues immenses d'une charrette servant d'abri perpétuel aux ombres 
où vont ces silhouettes comme des drapeaux oscillant dans la forêt aux écorces marquées à la craie 
offrant leur nudité séculaire jusqu'à la belle et courte errance crépusculaire des jours sombres 
ce que nous percevons au-dessus de la lisière interdite n'est qu'un paysage de cœurs sautillant en ricochets


(...)














Claude Sterlin ROZEMA,
28 Juillet 2016


vendredi 29 juillet 2016

DU COQ A L'ÂNE (réflexions).

Être…Est-ce un choix, ou un hasard ? Est-ce une logique inéluctable ? Est-ce l’expression d’une pulsion créative externe à ce qui est ? Est-ce une construction, une émanation de l’être par lui-même ?
Est-ce le résultat d’un processus mécanique, de type holographique, informatique, ou thermodynamique ?
Est-ce un possible, une sorte de virtualité qui aurait pris corps ? Une illusion –partielle ou totale – que fabriquerait notre propre perception-conscience si particulière ?
Sommes-nous vraiment ? Ou ne sommes-nous que parce que nous croyons que nous sommes ?





Cataloguer quelqu’un, c’est en faire une espèce de caricature. C’est le tronquer, nier toute la complexité qui siège en lui.
C’est étrange, mais c’est ainsi : le cerveau humain, organe d’une complexité sans doute unique et abyssale, est un grand fan des simplifications – dans certains cas, les plus abruptes ; n’ont-elles pas, il est vrai, la vertu de lui épargner de trop grands efforts ?






Un néocolonialisme travesti en féminisme ? Pas d’accord !





La dramatique « grande chasse aux sorcières » européenne  des XVIe  et XVIIe siècles fut une « invention » française (et laïque, au sens où elle ne mobilisa qu’assez peu, au final, les tribunaux ecclésiastiques et l’institution de l’Inquisition), qui fit ensuite rapidement tâche d’huile dans toute l’Europe de l’Ouest (en particulier les régions alpines et rhénanes où elle culmina).
Ce phénomène tragiquement irrationnel et unique en son genre que fut la chasse aux sorcières alla de pair avec les toutes premières émergences de l’idée de nation, de patrie. (*)


(*) Cf. l’ouvrage fort intéressant et remarquablement complet de l’historien Guy BECHTEL LA SORCIERE ET L’OCCIDENT – LA DESTUCTION DE LA SORCELLERIE EN EUROPE DES ORIGINES AUX GRANDS BÛCHERS, Plon, 1997.










En un certain sens, l’Histoire – même la plus lointaine dans le temps – est toujours bien vivante ; elle appartient tout autant au présent, à l’avenir qu’au temps révolu. Ici, maintenant, nous continuons, à notre insu, d’en vivre nombre de conséquences invisibles, mais bien réelles. Oublier l’Histoire, dire d’elle « c’est du passé », comme si elle ne nous concernait plus ni n’agissait sur nous ne me parait pas un bon calcul.





Souvent, le meilleur moyen de risquer de se faire rejeter par les gens est de souhaiter être avec eux.





Tuer la confiance en soi de l’autre ; telle est la logique de tout oppresseur, de toute démarche d’oppression, d’emprise.





Le doute est un inconfort que seuls peuvent soutenir les esprits « trempés », déjà dotés d’un équilibre intérieur passablement solide (assez solide, en tout cas, pour leur permettre une pensée « souple »). Mais, de plus il est une manière de « vertige » qui, lorsqu’on sait le manier, « faire avec », peut vous valoir une réelle griserie.






Si vous ne désirez pas souffrir, le seul conseil que je puisse vous donner est de ne pas trop vous impliquer dans les relations et dans le monde. L’état d’implication minimale et la distanciation qu’il apporte vous permettra, au surplus, d’affiner la qualité de vos observations et donc, de mieux comprendre (si tant est que ce soit possible).





Chercher, ça fait passer le temps. Comme n’importe quoi d’autre sur terre.
C’est histoire d’écarter l’ennui.
On cherche. Cela donne un but. Peu importe, au fond, ce que l’on cherche au juste.
Un sens à la vie ? Mais quel sens ?
Un sens à nous ? Mais pourquoi faire ?
Certain(e)s choisissent de rêver. D’autres plongent dans le travail. D’autres dans l’alcool ; le coït.
D’autres se raccrochent à l’Âmour. D’autres aux maths et aux équations. D’autres à l’art, à la poésie.
Notre vie doit être remplie. Un peu comme une pièce vide, qui nous déprime, si elle est sans meubles.
Pourquoi ne pas la bourrer de questions ?
L’activité pensante de notre boite à neurones et à synapses ne s’auto-alimente-t-elle pas ?
Le cerveau a d’abord été un outil qui nous a permis de mieux survivre. Ensuite, il a « renversé la vapeur », et a pris de plus en plus de place. Il s’est mis à avoir ses exigences propres, liées à son fonctionnement propre. Il est devenu une sorte de machine à connaitre, à comprendre, à questionner. Il s’est fabriqué des réponses à ses innombrables interrogations. Puis l’ interrogation pure a fini par prendre le contrôle, angoissante, stimulante ; ouverte.







Les « bobos » ont un nouveau totalitarisme : celui de la paix idyllique, utopique, du « vivre ensemble » obligatoire, probablement hérité du bon vieux « peace and love » des défunts hippies. Sauf que, la plupart du temps, dans la pratique, ils vivent entre eux. Entre bourgeois cultivés qui, mine de rien, forment des sortes de citadelles.
Chantres du soi-disant métissage obligé, ils s’imaginent cosmopolites.
Mais qui se métisse, en réalité, le plus ?
Les « petits Blancs » encore relégués dans les cités HLM « sensibles » les moins « reluisantes » qui mêlent les catégories sociales de toutes origines ethniques de la « France d’En-bas ».
Pour ma part, j’ai vécu une bonne dizaine d’année dans l’une de ces cités et, ensuite, douze ans dans un quartier qui se gentrifie de plus en plus. Cela m’a amplement donné l’occasion d’observer, d’analyser, de réfléchir. Et de comparer les deux milieux.
L’aspiration au « cool », au « zen » édénique est une aspiration bourgeoise. Elle postule que tous les problèmes sociaux ont été évacués, résolus, tant à l’échelle de l’environnement immédiat qu’à l’échelle planétaire.
C’est un nouveau « bourrage de crâne » qui, pour être très branché, très postmoderne et très « New Age », n’en supplée pas moins les anciens bourrages de crâne bien connus des Chrétiens.
Et, dans cette construction-garde-fou, l’islam fait figure d’antithèse, d’épouvantail hyper-violent réduit à ses seules dérives fanatiques (au demeurant, hélas, très à l’ordre du jour).
Nouveaux oripeaux, mais même façon de manipuler, de « tenir en respect le réel » pour maintenir le statu quo social libéral-capitaliste.





Nous avons toujours besoin du déjà connu pour faire face à ce qui ne l’est pas.
D’où, sans doute, notre obsession de la comparaison, de l’analogie, de la métaphore.





Les mots sont un filet qu'on jette, pour emprisonner le réel. Pour se l'approprier, en somme. L'Homme est un appropriateur.
Cependant, à ce qu'il semble, le réel est fait de petits poissons - si ce n'est même de colonies de krill, de plancton, ou de cyanobactéries qui passent au travers avec une singulière allégresse. Comme si de rien n'était.
Donc, les mots filtrent le réel, ça se limite à ça. Et encore...





Mots solaires et mots scolaires...à ne pas confondre !





Observer. Ce n’est pas aimer. Ce n’est pas détester non plus.
Cela implique, toujours, une certaine atténuation de l’engagement. Cela exclut, toujours, l’abandon aux réactions trop émotionnelles.
C’est pour cela qu’observer est très difficile pour nous, humains.





Le drame des poètes, c’est, peut-être, de n’être lus que par leurs confrères/consœurs.
Evidemment, cela peut présenter, quelquefois, certains avantages.
Être lu, commenté, critiqué (constructivement et avec « fair-play ») par un(e) autre poète, ce n’est jamais à négliger. Toutefois, il est indubitable que nombre de poètes se trouvent affligés d’un ego surdimensionné qui n’est pas sans friser l’autisme (je vous renvoie ici à un jeu de mot fort perspicace de l’écrivaine mauricienne Ananda Devi sur « artiste » et « autiste », glissé dans l’un de ses romans), lequel les porte fréquemment  soit à la totale indifférence à tout ce qui provient des autres, soit encore à une forme de susceptibilité exacerbée à caractère vaguement paranoïde (et très proche du sentiment de « menace », de « rivalité ») qu’encourage au demeurant grandement le mode de fonctionnement contemporain.
De ce fait, il résulte que, souvent, les rapports entre poètes sont loin d’être faciles.
Je comprends dès lors pleinement le désir  que peuvent ressentir certains poètes d’aller respirer ailleurs un air plus « pur » que celui qui, parfois, pollue leur microcosme.





La misogynie a toujours intérêt à exagérer outrageusement les différences qui peuvent exister entre les deux sexes. Car cela aide bon nombre d’hommes à continuer à cultiver l’opinion (fréquemment sous-tendue par des peurs irrationnelles tenaces) que les femmes ne sont pas tout à fait humaines et, donc, à les tenir en lisière de la sphère culturelle et publique, qu’ils regardent comme leur « pré carré ».





Être métis, souvent, vous prédispose à percevoir les nuances.





On a tout dit. Mais il n’est jamais inutile de le répéter. Parce que l’Homme ne retient que ce qu’il lui convient de retenir. Parce que les idées peuvent connaitre des « traversées du désert », qui sont parfois loin d’être courtes. Parce que dans le désordre, la grande clameur de l’Histoire, l’oubli et/ou la déformation des idées/concepts sont des plus faciles. Parce que les conservatismes et les régressions mentales, sociétales ne disent jamais leur dernier mot (à cause de la peur, ou de l’entêtement).





P. Laranco.








jeudi 28 juillet 2016

Urgence à ALEP en SYRIE : la population a besoin d’aide.

Visuel Illustration - CARE



Bonjour,


Depuis plus d'une semaine, l’est de la ville d’Alep en Syrie est assiégé :
300 000 personnes sont bloquées dans cette zone. La situation est dramatique : les réserves actuelles ne permettront de les nourrir que pendant 2 semaines. Les produits frais ont déjà disparu des marchés et les prix des autres denrées ont augmenté de 50 à 200 %.

Les rationnements ont déjà commencé et la population a besoin d’aide de toute urgence !

 
BOUTON - Je Donne

Les personnes ayant réussi à fuir la ville avant le siège ont aussi besoin de soins et de nourriture. Les partenaires de CARE interviennent sur place en leur distribuant de la nourriture et des biens de première nécessité (dentifrice, savon, lessive...).

Face à l’urgence de la situation, les Nations unies ont réclamé des trêves humanitaires. Nos équipes se tiennent prêtes à ravitailler en nourriture les civils bloqués.

La guerre en Syrie est la plus grave crise humanitaire de ces vingt dernières années. Votre aide est précieuse pour répondre aux besoins des victimes de ce conflit.

Un grand merci pour votre geste,







Margaux
Responsable des urgences
CARE France.







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Un très beau texte d'Umar TIMOL (Île Maurice).

Ceux qui parviennent à parfaire la lumière, ceux qui savent le sens de leur cheminement, ceux qui tendent leurs mains non vers l’autre mais le soi en l’autre, ceux qui dessinent l’aube dans les enclaves de toute fatalité, ceux qui ne croient en rien, ceux dont le nihilisme est une foi brûlante, ceux qui ne croient en rien et qui croient en tout, ceux qui possèdent le monde en son absence, ceux qui s’exilent des frasques de la matière, ceux qui se dépouillent de ces masques qui n’en sont pas, ceux qui sont pèlerins sur le sentier de leur anéantissement, ceux dont le visage est un testament avant d’être un parchemin, ceux qui meurent avant de mourir, ceux revêtus du suaire de nuits incendiées, ceux dont les blessures sont des sanctuaires, ceux qui s’acharnent à n’être rien, ceux qui sont des vagabonds, ceux qui contemplent le plus éphémère, ceux qui sont les architectes de la beauté, ceux qui enlacent le tronc de l’arbre pour écouter le murmure de sa sève, ceux qui savent que le deuil ne mérite aucun culte, ceux qui martèlent le présent dans le sillon de toute chair, ceux revêtus de laine, ceux dont l’usage de la parole est de consumer toute parole, ceux qui sont des enfants plus vieux que le temps, ceux qui font de leur corps une aumône, ceux dont le regard est le lieu de l’envol, ceux dont le regard est sans ombres, ceux qui ne chantent et ne dansent jamais car ils sont l’osmose de toute musique, ceux dont les larmes épuisent la tristesse de tout être, ceux qui ne guérissent que les cœurs abîmés, ceux qui n’ont besoin de rien, ceux que ce monde n’ose effleurer de peur de ne plus être, ceux qui savent sculpter des mots, non pour exorciser leur vanité, mais pour en faire ce vide empli d’absolu, ceux qui savent l’euphorie du dénuement, ceux dont le corps est au confluent de tous les mélanges, ceux qui ne savent de la haine que les vestiges de ses ombres, ceux qui aiment, sans conditions, sans préalables, mais dont l’amour n’est pas celui d’un être mais de l’être, ceux qui sont ainsi ne sont pas des saints mais ces humains qui empêchent l'homme de se défaire.







Umar TIMOL.

mercredi 27 juillet 2016

Un petit poème, hélas bien d'actualité, de Bobby PAUL.

il pleut du feu sur le champ des âmes 
désolation et atrocité se montrent 
impassibles le visage nu 
de quelle couleur est l'espérance 
quand l'humain sans fard se présente
 
















Bobby PAUL

2016

Une PHOTOPOÉSIE de Patricia LARANCO : CIEUX RAYÉS .


Ciel du matin
comme une plaque de cristal
rayée par de longs traits nerveux formant des croix
estompées, bues
par la transparence légère.










































































Texte et photographies : Patricia Laranco.

All rights reserved.



lundi 25 juillet 2016

U.S : This cop needs to be fired.

Charles Kinsey was unarmed. There's no reason he should have been shot.
charles kinsey on the ground with his hands up
Tell the North Miami Police Department: Fire the officers responsible for the shooting of Charles Kinsey. 

























Dear friend,



He was on his back. Unarmed. With his hands in the air, yelling “don’t shoot.” But North Miami Officer Jonathan Aledda shot Charles Kinsey, a 47 year-old behavioral therapist helping an autistic patient, anyway. When Kinsey asked why he'd been shot in the leg, the officer replied “I don’t know.”1
It’s yet another case showing the world what Black people already know: all you have to do to be considered a threat is be Black.
The department just suspended without pay Commander Emile Hollant--the officer who radioed in misinformation that the patient was loading a gun and later lied about it.2 It’s a small step, but neither of these officers should be able to put on a uniform again. However, Florida police union contracts and lobbying have made it almost impossible for police officers to be held accountable.3
Even the local SEIU, caregivers union, recognized the need for police unions to stop defending dangerous cops.4 It’s a huge precedent for a labor union to call police unions out. And after a week of protests5momentum against police unions--the most dangerous fraternities in America--is growing and we have to make sure they can't keep protecting the worst among them.


Charles Kinsey was helping his autistic patient who had run away from a treatment center. He calmly told Officer Aledda the patient had a toy truck in his hands--not a gun--and there was no need for firearms. The officer still shot him in the leg, and it's scary to think of what could have happened had the bullet went a few inches further.
Now the local police union is saying Aledda meant the bullet for Kinsey’s patient because he feared he would harm him and that “did what [he] had to do.”6 It’s outrageous. Charles Kinsey’s life matters. His patient’s life matters. And the story that the officer was trying to protect Kinsey doesn't match up with what the officer did after shooting him. Instead of responding as if he’d made a mistake, Officer Aledda turned Kinsey over while he was bleeding and handcuffed him and the patient--though they had done nothing wrong.


The police union defense of this officer is indicative of the poisonous 'good ol' boys' culture of policing. In Florida, negotiated contracts and an "Officers' Bill of Rights" have made it almost impossible to hold police officers accountable when they commit crimes.7 They ensure police officers can appeal any disciplinary action and win. And on a national level, right-wing politicians are working to solidify those efforts and further criminalization at the same time with 'Blue Lives Matter' bills that seek to silence the movement for police accountability.8 It's time we truly expose police unions and the role they play in making sure police get away with murder. 
We can do that by showing massive support for the termination of these officers. Charles Kinsey didn't deserve this--and if we can hold Aledda and Hollant accountable, it will set a precedent against police union protection of bad cops. 


Until justice is real, 


Scott, Rashad, Arisha, Clarise, Enchanta and the rest of the ColorOfChange team.













References:

1. "The Most Disturbing Part About the Charles Kinsey Shooting," The Huffington Post, 07-21-2016
http://act.colorofchange.org/go/6541?t=7&akid=6016.1942551.EoLUpI
2. "North Miami cop suspended for misleading probe of Charles Kinsey shooting," Miami Herald, 07-22-2016
http://act.colorofchange.org/go/6542?t=9&akid=6016.1942551.EoLUpI
3. "In Florida, Cops Flout the Law and Continue Working," The Miami New Times, 06-07-2016
http://act.colorofchange.org/go/6543?t=11&akid=6016.1942551.EoLUpI
4. "Statement in Response to the North Miami Police Shooting of Caregiver Charles Kinsey," 1199 SEIU, 07-21-2016
http://act.colorofchange.org/go/6544?t=13&akid=6016.1942551.EoLUpI
5. "Young Black Protesters Blockade Police Facilities Across the Country," Truthout.org, 07-21-2016
http://act.colorofchange.org/go/6545?t=15&akid=6016.1942551.EoLUpI
6. "Bullet that struck caregiver was meant to protect him, police union prez says," Miami Herald, 07-21-2016
http://act.colorofchange.org/go/6546?t=17&akid=6016.1942551.EoLUpI
7. "In Florida, Cops Flout the Law and Continue Working," The Miami New Times, 06-07-2016
http://act.colorofchange.org/go/6543?t=19&akid=6016.1942551.EoLUpI
8. "Trump and other Conservatives Embrace 'Blue Lives Matter' movement," NBC News, 07-23-2016
http://act.colorofchange.org/go/6547?t=21&akid=6016.1942551.EoLUpI





ColorOfChange is building a movement to elevate the voices of Black folks and our allies, and win real social and political change. Help keep our movement strong.

Les CRIS de Bobby PAUL.

parmi tous les cris, ailleurs ou ici, je suis 
je suis à tour de rôle des villes meurtries 
je suis partout les cœurs déchirés 
je suis tous les je suis qui pleurent seuls 
n'est-il pas temps de crier nous sommes ?







 

Bobby PAUL

2016