mardi 19 janvier 2016

Une photopoésie de Rachid KARROO et Patricia LARANCO, LE REPTILE.



Dans un terrarium, un iguane
immobile et immémorial
on le jurerait
fait de pierre



on le prend presque
pour un roc
masse croûteuse et minérale
arrêtée des heures durant –
face de gargouille sculptée
comme en un gris, rugueux granit ;
même ses yeux
ne cillent point
mi-clos sous ses lourdes paupières



En lui l’éternité,
sans doute.




































Photographie : Rachid KARROO.
Texte : Patricia LARANCO.


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