dimanche 18 octobre 2015

Un poème de Arnaud DELCORTE (Belgique).

Viens là dans la couverture de vent serre ma chair aux silences du matin
Ces matins d’octobre où nous refluons enfantins câlins 
Caprice
Malgré les mémoires apatrides
Malgré les riffs assassins qui éreintent le ciel
Carmin
La sourde commission des enfants obliques de l’aurore


Viens là que je te serre contre ma bouche
Reste mystère
Jusqu’à l’éclosion du soleil rouge dans les grands verres
Ta peau à peine vibrante
Ta voix encore rauque des négoces de la nuit
Nos corps sains
Enceints


La matière des rêves entre nous
Glisse
A l’invite des sens
Et le matin
Retourne à l’oubli







Arnaud DELCORTE.




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