samedi 2 mai 2015

Les APHORISMES profonds du mauricien Umar TIMOL.

Le suicide est l'impatience du divin.




Le poète est l'orphelin de la langue.




Seule l’ombre qui effleure le voile ébrèche son silence.




La beauté procède à la décomposition du miroir.




L'amour passion est à l'amour mystique ce que la gourmandise est au jeûne.




Le silence est parfois si ensorcelant, qu’il contraint celui qui en est la créature à le haïr.




Ce silence ne sait de l'obscurité que ses échos.




Le miroir est l'esquisse des exils de la lumière.




Le puissant sentiment de culpabilité qui vous tombe dessus quand vous réalisez qu'il vous arrive parfois d'être con...




Le silence est l’unique témoin de la mue du désir en l’exil à soi-même.




Le silence est le prélude aux fléaux de la mémoire.




Renoncer au silence est renoncer aux flamboyances de la lumière dans les veines de l’absence.




Le poème dévoile le charisme du silence.




Il n’est qu’en cet instant, quand deux âmes se reconnaissent, que la lumière consume toute obscurité.




La beauté d'une larme qui tarde à éclore.




Ecrire le silence qui aveugle afin de parfaire le silence des mots.




Une solitude qui se veut parfaite croit devoir au silence sa genèse alors qu’il en est le déclin.




La lumière dénude l’être et le revêt de son voile. A travers son silence l’être se voit enfin.




Le silence est la chair de la nostalgie.




Le désir se transmue en silence puisqu’il ne peut être l’oracle de son deuil.




L’écriture est la mise à nu de soi-même face aux mots et la mise à nu des mots face à soi-même.




L'enfer est l'espace entre soi et sa conscience.




Le silence est la ligne de fracture entre l'aveuglement et la lucidité.






Umar TIMOL






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