mardi 26 mai 2015

Claude Sterlin ROZEMA (Haîti).

(...)

combien de fois 
des doigts en flèches
 
sans un livre de chair
 
le long de l'horizon bancal
 
regard ronflant
 
ont dérobé les souliers glauques
 
de la mer barricadée
 
et la robe phosphorescente de la lune empaillée
 
et nous hurlons
 
TOUT EST ENCORE BON SIGNE

(...)

combien de fois 
en face de nous
 
les murs passent pour des miroirs
 
et nous nous disons avec fierté
 
TOUT EST ENCORE CALME

(...)








Claude Sterlin ROZEMA
mai 2015


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