samedi 17 mai 2014

Un texte du poète français Christophe BREGAINT.

De la ferraille troue l’eldorado
Pris dans les fleurs crades 
Plantes de saisons séchées là
Au premier jour de la fin
L’esprit qui veille descend
Des veines des morts
Virevoltent les caillots de rouille
Sur la lande pleine de verrues
Nous perdons des camarades
Et le rêve flétri
La limpidité d’un ailleurs se trouble
C’est la fin qui s’amorce
Aux pieds des vagues de deuils



Christophe BREGAINT.

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