mercredi 12 février 2014

Deux textes de Gillian GENEVIÈVE (Île Maurice).

Je me recueille et j'attends les mots. Le texte à venir sera ma prière du soir. Il dira un dimanche de février et mes espoirs pour l'aube nouvelle. Ce seront les mêmes que ceux d’aujourd’hui. Un peu de lumière, un peu de temps, un peu d'amour. Espérances banales d'un homme banal qui trouve son bonheur dans l'ordinaire des choses assis à l'ombre des cyprès ou, la nuit venue, dans ses rêveries de promeneur solitaire.

Donc, j'attends mes mots et je me purge de ce trop de silence qui esquisse les conditions du mal et de la mort.
 

Les mots nous sauvent. Ils nomment les rêves et les choses et nous rappellent sans cesse que nous ne sommes pas tout à fait seuls.









Je me contredis avec allégresse. Je me situe alors un peu plus près de la vérité. Il ne faut jamais oublier la face cachée de la lune. Le tout s'exprime dans la contradiction, l'aperçu et l'inaperçu.




Gillian GENEVIEVE.

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