vendredi 28 février 2014

Trois poèmes de Patricia LARANCO.

1.
FÉVRIER.

Pauvre février, mois croupion.
Mois pressé.
Qui se rue vers mars.
S'y engouffre avec tant de hâte.

Qui fait attention à toi ?
Te voit-on seulement passer ?
On t'escamote avec ardeur.
Comme si tu n'étais qu'un sas.
On désirerait que tu sois
encore plus vif que tu n'es,
que tu accélères ton pas
qui se porte
vers le printemps !



2.

L'hiver est vaste saison
de cendre et de lait,
temps mauve embuscade aux lisières
du désert
sans oser s'aventurer plus loin
dans l'énigme...



3.

Envie d'arracher un morceau bleu de ce ciel -
un de ces morceau bien compacts et bien crus,
aussi durs que de la faïence, ou du glaçon
pour le laisser tinter contre mes dents et puis 
le sentir, lentement 
fondre au creux de ma bouche
en très, très fraîches eaux 
dignes d'un torrent clair !

Patricia Laranco.


Début avril, le prochain CAFE-POESIE de Sabine PEGLION, à Marly-le-Roi (France).

VENDREDI 04 AVRIL 2014


à 20h



à l'ESPACE JEUNES / LA PETITE ENTREPRISE,

16 avenue Jean-Béranger,
78160  Marly-le-Roi,
France


Sabine PEGLION 



accueillera le poète irakien


Salah AL HAMDANI,


qui nous présentera ses dernières parutions : Adieu mon tortionnaire (Récits) aux éditions Le temps des cerises, et Rebâtir les jours (poèmes), aux Editions Bruno Doucey .
> Regard de l'auteur sur son enfance à Bagdad,son adolescence et l'opposition politique, les chemins de l'exil, avec ce paradoxe constant d'une liberté vécue, par la rupture, les séparations qu'elle engendre, comme une souffrance,
> le retour difficile 30 ans plus tard,l'impossible réparation ...




Salah Al Hamdani sera accompagné du musicien Arnaud DELPOUX;






Sabine Péglion aura, en outre, le grand plaisir de vous présenter en présence de l'éditeur , la création d'une LECTURE de son recueil Derrière la vitre, Editions Vincent Rougier, 2012
La lecture sera exécutée par 4 interprètes de l'association Arts pluriels de Marly : Corinne Reversat, Anne-Sophie Giraudel, Didier Belna et Anne Germain; , elle sera mise en scène par Jacques Bret .









 
Rencontres, partage, débats et gourmandises en dernière partie !

mercredi 26 février 2014

LA FÊTE DES ŒUFS, un tableau de Patricia LARANCO (en 2 versions).


  La fête des œufs porte en elle
  le firmament fébrile
  qu'elle expulse.








































Texte , oeuvre (gouache et encre de Chine sur papier Canson, 1997) et photographies : Patricia Laranco
(Tous droits réservés).

Un poème de François TEYSSANDIER (France).

Que chaque pierre devienne
Un oiseau qui traverse le ciel
Et la mémoire infinie du vent



Que chacun de tes mots
Célèbre un amour
Plus vaste que ton corps



Plus brûlant que les braises
Eparses de la lumière



François TEYSSANDIER

mardi 25 février 2014

Discover THE ANCIENT INDUS CIVILISATION with the website HARAPPA.COM !

Home













LINK

http://a.harappa.com/

En mars, le philosophe Michel ONFRAY sera à l'Île Maurice.



JEUDI 13 MARS 2014,


de 17h à 18h 30


à la
SALLE DU CONSEIL
de la
MAIRIE DE PORT-LOUIS,
Port-Louis,
Mauritius



l' INSTITUT FRANÇAIS DE MAURICE
vous convie à
une RENCONTRE
avec le philosophe français
Michel ONFRAY





Michel Onfray est né le 1er janvier 1959 à Argentan, dans l’Orne. 
Il a publié plus d’une soixantaine de livres dans une trentaine de langues. 
Après avoir enseigné vingt ans la philosophie dans l’éducation nationale, il démissionne en 2002 pour créer une Université Populaire   à Caen   (Calvados) dans laquelle il enseigne bénévolement une  Contre-histoire de la philosophie
En 2006, il a créé à Argentan une Université Populaire du Goût,  et en 2013 une Université Populaire du Théâtre.

L'Île Maurice de Jean-Joseph PERMAL : LES NUAGES DE TAMARIN.















NUAGES A TAMARIN.

































































Photographies : Jean-Joseph PERMAL
(Tous droits réservés).

QUELQUES ABSURDERIES…


Les solives ont-elles besoin d'être solides ?





"Assommons les saumons !"
(devise du grizzli)





Est-ce grave, d'être graveleux ?





Mange-t-on du goulash au Goulag ?





Nooon, la compassion n'est pas une maladie de cons passés, de compassés, de constipés, de compressés; elle ne doit pas être remplacée par la compétition !





Radégonde était une pauvre fille un chouïa dévergondée. Il en fallait beaucoup pour qu'elle en vienne à sortir de ses gonds, ne serait-ce qu'une seconde. Mais, craintive, elle avait une sainte trouille des ragondins. Quoiqu'il en soit, elle en gondolait plus d'un et c'était super. Son cerveau desservi par la bêtise : un vrai salmigondis !





Sur un radeau, est-ce qu'on radote ? Est-on entouré de rats d'eau ?





Question :
"Quel est l'animal qui a le plus besoin de liposuccion ?"

Réponse :
"Bien évidemment, le lippopotame !"





Nous avons besoin d'engagement,non d'encagement !





Une coquette se lamentait :
"Mes ridules sont ridicules !"





Ce qu'on souhaite toujours avec un cyclone, c'est qu'il ne devienne pas cyclopéen !





Y a-t-il beaucoup de zèbres à Zeebruges ?





Dans "ténèbres", il y a comme un étrange son "brrrr"...





Deux questions à trois sous :

- Peut-on faire une laparotomie à un lapereau ?

- Les Lapons lapent-ils les ponts ?





Aux antipodes de l’antipathie, n'y a-t-il point l'empathie ?





Dialogue :

-Pourquoi est-il si pâle ? On dirait qu'il a perdu tout son sang !
-Oh...ce doit être parce qu'il revient de son premier entretien d'embûches...oh, pardon, non, d'embauche !





Dans le Suffolk, je suppose qu'il y a beaucoup de phoques qui suffoquent, non ?





Pourquoi l'appelait-on Lancelot ? Parce qu'il lançait de l'eau ? Par dessus le marché de l'eau du Lac ?
Pourquoi ne pas l'appeler Lancelac ?





Ce n'est jamais en buvant du sirop qu'on attrape une cirrhose !





S'il y a des forêts touffues, il y a aussi des forêts foutues !





Chez les termites il n'y a pas foules d'ermites. Mais les ermites n'ont ils pas tous l'air mité ?
"J'ai rarement vu ermite portant hermine", me faisait remarquer tantôt l'ami Hermann. Nous nous promenions alors dans les rues d'Ermont. Il ajouta: "l'ermite a peu d'imitateurs", et je lui rétorquai "le termite de même". Il me fixe, me juge toqué comme un orque en accordéon pour ce que j'ai rétorqué. Me demande - car il n'aimait guère les Celtes et criait toujours "halte" s'il en rencontrait trop - : "ne serais-tu pas un locdu de Loctudy ?". "Tu dis ?" lui ripostai-je, feignant de n'avoir point entendu ses grands mots tendus d' émotif. "Tudieu ! ", me décocha son accent tudesque, cependant qu'un choucas guère très loin de nous s'en allait se coucher en son nid bien caché niché sur un grand chêne à la couleur cachou. Ce fut alors qu'une bande de sapajous déclencha son tapage en remuant les joues; ils s'étaient agrégés dans les feuillages où joue la lumière du soir et ils se disputaient stupidement juste pour des noix de cajou ! Plus rien à ajouter.





Et si les cyclope roulaient en cyclo-pousse ? S'ils s’éclopaient leur unique œil à lire les encyclopédies ?






A millions
de fourmis-lions
milliers
de fourmiliers ?





- Zut, piaulait une femme sans ligne, mes bourrelets poussent mes ourlets !





The place of a chicken is in a kitchen. No ????





Un obèse pourtant à jeun geignait chez son docte docteur : " oserai-je...mes kilos m'ankylosent !"





Les phonèmes, quels phénomènes ! Possèdent-ils des phéromones ?





Un poète, c'est fait pour déterrer les vers !



Punk people don't like pink colour.





Quel est le hobby du Hobbitt ?





Qui es-tu ?
Qui, en toi
est tu ?





And why not to replace the word " SUNDAY" by "FUNDAY" ?





Où sont
clairières claires
d'hier ?





En Amérique, qui s'est soucié des Sioux ?
Leur lot n'a été que pour les rendre soucieux.
Demandez à Geronimo, et il s'anime ! A Sitting-Bull, et ses neurones en font des bulles ! Quant à Cochise, il va se cacher sous la chaise...Ses Apaches, eux, restent là les mains dans les poches. Tandis que Navajos, eux, sortent navaja. C'est selon le tempérament...et la tempérance.
Mais chacun, tout de même, doit en convenir : "jamais Indien qui n'ait entendu "tu l'auras" et n'ait pas déchanté aux aurores d'horreur".





Quand la réussite ressuscite, cela suscite moins de souci. Car on sait ce que soucis sont.





Six sous valent mieux que six soucis...noooon ?


















 P. Laranco.

lundi 24 février 2014

En mars, le poète Pedro VIANNA à MONTMARTRE !

 
Chère Amie, cher Ami,
 
Poète, comédien, membre actif d'Actes de présence,
 
Pedro Vianna
participera
le jeudi 13 mars 2014
à 19 h

à la
Salle paroissiale
de l'église
Saint Pierre de Montmartre
2, rue du Mont-Cenis (place du Tertre)  Paris XVIIIe
métro : Anvers (ligne 4), Abbesses (ligne 12), Lamarck-Caulaincourt (ligne 12) ;
funiculaire de Montmartre (gare haute)
bus : Montmartrobus, 30, 54
au spectacle
Montmartre, dis-moi ta poésie
poèmes et textes de
Guillaume Apollinaire, Linda Bastide, Jean-Baptiste Clément,
Gaston Couté, Charles Cros, Bernard Dimey, Joël Disez,
Léon Durocher, François Fournet, Pierre Jacob,
Jacques Prévert, Jean-Jacques Saquet, Paul Verlaine
dits et joués par
Jean-François Blavin, Linda Bastide, Joël Disez,
Nicole Durand, François Fournet, Dominique Joye,
Jean-Jacques Saquet, Pedro Vianna

un spectacle présenté par l'association
Le Vieux Montmartre



prix des places
13,00 euros
adhérents de l'association Le Vieux Montmartre
5,00 euros

réservation obligatoire
01 42 57 68 39









Amicalement
 
Pedro VIANNA
Président d'Actes de présence
 
Actes de présence
ter, passage de Clichy
F-75018   PARIS
Téléphones : +33 (0)9 51 79 61 37 / +33 (0)1 42 93 61 37
Fax : +33 (0)9 51 79 61 37
Courriel : 
actesdepresence@free.fr

Un texte à connotation philosophique de l'écrivain mauricien Gillian GENEVIÈVE.

L'inattendu est le sens du monde. On fait juste semblant de croire à un chemin tout tracé ou à la possibilité d'en tracer un. L'aléatoire finit toujours par dicter sa loi. L'inattendu est la voie que nous offrent les Dieux. Cela est notre enfer et notre liberté.



Gillian GENEVIÈVE.

LIGHT MOVEMENTS IN A COURTYARD, photos by Patricia LARANCO.



 TRIANGLES OF SUN.














































































Photographies : Patricia Laranco
(Tous droits réservés).

dimanche 23 février 2014

ALIENOR.

Aliénor
Cercle de poésie et d'esthétique Jacques G.Krafft

a l'honneur de vous inviter à la séance du
Samedi 8 mars 2014 à 16 h 15 précises

à la Brasserie Lipp (salle du 1er étage)
151, Boulevard Saint-Germain à Paris 6ème

Poésie et peinture :
des amitiés de papier,
par
Dominique PENLOUP,
graveur






La capacité de la salle est limitée par la réglementation sur la sécurité des établissements recevant du public. En cas d’affluence, priorité sera donnée aux adhérents du Cercle. Les autres personnes seront admises dans la limite des places disponibles.

Le Comité Aliénor

Association de la loi de 1901

Séance suivante : 12 avril 2014
Paul de Roux
par Jean-Pierre LEMAIRE

Consulter notre site sur http://www.cerclealienor.com


Photopoésie : François TEYSSANDIER et Patricia LARANCO.



L'arbre avait froid,
du coton passait dans le ciel;
les branches tentèrent de jeter leurs grappins
mais le coton, déjà par trop effiloché,
petite île esseulée trop blanche galaxie
était voué
à un nomadisme tenace...


































































































Photographie : François TEYSSANDIER
Texte : Patricia LARANCO.