mardi 29 octobre 2013

Un TEXTE du poète haïtien Anderson DOVILAS.




En effet, je suis bohème, être de non-droit. Avril gravé sur l’été, otages des vicissitudes de mes poèmes. J’ai deviné ton corps criblé de souvenir, comme une horloge comblée de lacune qui dicte des heures de stress et de retard. On a enlevé les balcons du ciel, on ne peut voir les dieux dans leurs siestes. On m’a aussi enlevé l’écho, quoi d’autre de plus sensible dans le mâtiné de l’être souffrant. En effet, je suis bohème, être d’une mauvaise habitude, et d’une espérance gigantesque pour collecter les murmures des poèmes asexués. 





Anderson DOVILAS 


extrait de Mémoire d'outre-monde


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