mardi 5 mars 2013

Un extrait de "RANO, RANO" de l'écrivain malgache contemporain RAHARIMANANA


"  Une sonorité pour commencer : quarante sept. Une graphie pour continuer 47. Des syllabes qui claquent sur la noirceur et deux chiffres, 4, 7, indissociables, détachés du temps, figeant l’histoire, ramassant la mémoire, troublant le cours des choses et bousculant la compréhension du monde. Sur l’île, on sait, on ne saisit pas toujours. Savoir mais ne pas pouvoir. Pouvoir se rappeler, retracer dans le détail, dans la froideur de la dissection, tenir l’histoire et redire les faits pour héritage. Comment transmettre la plaie sans blesser, se blesser à nouveau ? "


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